
Document de Référence 2012
Your business technologists. Powering progress
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B.1 Synthèse
Positionnement d’Atos sur le marché des services informatiques
Le Cloud Computing ore un certain nombre d’avantages
au client : des coûts réduits en matière d’infrastructures et
de services d’applications, des dépenses d’investissements
beaucoup moins élevées, une exibilité accrue (paiement
à l’utilisation), une meilleure personnalisation et souplesse
des services. Cependant, pour les clients puissent
accorder leur conance au Cloud Computing, il faut
être capable d’assurer la condentialité et la sécurité
des données, le respect de la règlementation, la garantie
des niveaux de services, la migration et l’intégration
d’applications et de données existantes.
Si les contours du marché des services de Cloud
Computing doivent encore être anés, ceux-ci sont
estimés par les analystes (tel IDC) aujourd’hui à environ 60
milliards d’euros. Les analystes prédisent une croissance
considérable de l’ordre de +30% par an, et même un taux
de croissance encore plus important pour les services de
Cloud privé et le IaaS.
Le Cloud Computing devrait également changer la
donne en termes de concurrence puisqu’il associe
diérents composants du secteur de l’informatique, tels
que matériels, logiciels et services. Parmi les acteurs du
Cloud gurent d’abord les intégrateurs de systèmes et
les sociétés de services informatiques, dont Atos est un
des leaders mondiaux, ensuite les nouveaux entrants
comme Google et Amazon, qui exploitent leur importante
base de données clients et visent les entreprises de taille
moyenne grâce à des ores basées sur le Cloud et le SaaS.
Issus du marché de masse, ils proposent aux structures
pouvant se satisfaire d’une solution universelle de réduire
considérablement leurs dépenses par le biais de services
de Cloud. Outre les nouveaux arrivants SaaS, les éditeurs
de logiciels classiques proposent désormais leurs produits
selon le modèle de Cloud. Les opérateurs télécoms, qui
disposent de bases de données clients importantes,
tentent de déplacer la chaîne de valeur en faisant passer
les services de Cloud avant la connectivité. Plusieurs
analystes anticipent que les fournisseurs traditionnels
de services informatiques devront créer des entités
opérationnelles dédiées an d’exploiter cette opportunité
avec succès.
Le Cloud Computing, dans ses formes diérentes
et complexes, constitue un autre moyen de fournir
des services informatiques mais il doit être intégré
aux systèmes existants et la qualité, la sécurité et
l’interopérabilité des services en résultant doivent être
gérées de façon appropriée, ce qui sera l’occasion de créer
de nouvelles ores de service pour les entreprises de
services informatiques. Les récentes joint-ventures créées
par Atos, telles Canopy avec EMC et VMWare, ou Yunano,
formée avec l’entreprise chinoise Yonyou (anciennement
Uda), illustrent bien les partenariats novateurs qu’Atos
souhaite développer sur le marché dans les prochaines
années. La section B.2.3 décrit les initiatives d’Atos dans le
Cloud.
B.1.1.2 Big Data
Etendre de façon considérable l’éventail des données
prises en compte dans les processus décisionnels
Aujourd’hui, l’informatique décisionnelle (Business
Intelligence ou BI) analyse les données structurées
provenant des systèmes d’information d’une entreprise
pour mieux appréhender la performance et aider la prise
de décisions. Alors que les données au sein même d’une
entreprise augmentent considérablement, le volume
des données globales est en pleine explosion. Selon les
estimations d’IDC, les données mondiales s’élevaient à 1,8
zêta-octets (ou 1,8 trillions de giga-octets) en 2012, soit une
augmentation de plus du double tous les deux ans. Les
technologies de stockage et de traitement informatiques
évoluent moins rapidement. De nouvelles méthodes sont
donc nécessaires pour faire face au nombre croissant de
données et les exploiter.
L’objectif global consiste à exploiter les valeurs sous-
jacentes des données et devenir une «entreprise de
données», c’est-à-dire utiliser les informations extraites
des données pour prendre les décisions appropriées.
Cela peut s’appliquer dans la planication opérationnelle
et stratégique ou pour déterminer à quel moment
toucher les clients avec de nouveaux produits et services.
Certaines entreprises issues de la nouvelle économie,
comme Google, y parviennent avec succès tout en
dénissant et en introduisant déjà des méthodes Big Data.
Les fournisseurs de services logiciels et informatiques
sont en train d’adopter rapidement ces nouvelles
approches en construisant des ores pour leurs clients.
Le terme «Big Data», que l’on peut traduire par «données
totales» ou «traitement extrême des données», fait
référence à l’augmentation des données utilisées dans une
entreprise aujourd’hui, selon des dimensions diverses.
Outre les données capturées dans les diérents systèmes
informatiques d’une société, les innombrables données
provenant de l’extérieur, par exemple d’Internet ou des
réseaux sociaux, peuvent se révéler très utiles. De plus,
plusieurs formats de médias, comme du texte, du son,
des images et des vidéos, peuvent être utilisés. Certaines
données sont liées, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent être
interprétées que si elles sont placées dans le contexte
d’autres données. Les données du Big Data sont non
structurées pour la plupart, des informations ne disposant
pas d’un modèle prédéni et n’entrant pas dans un modèle
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